Spécialités en première : comment (ré)concilier raison et plaisir ?

Quand choisir rime avec confusion et appréhension
L’échéance arrive.
Vous ne pouvez plus reculer.
C’est le moment de prendre une grande décision pour l’année prochaine.
Le problème ?
Vous avez autant d’idée que d’eau dans le désert.
Vous aviez pourtant écouté tous les conseils plus ou moins contradictoires de vos parents, amis, profs :
« Choisis ce qui te plait comme ça tu ne t’ennuieras pas en cours »
« Choisis ce qui te seras utile pour tes études supérieures et dans ton métier »
« Choisis les matières dans lesquels tu es le plus fort pour avoir une super mention au bac »
« Choisis les mêmes spécialités que moi, comme ça, on ne se quittera pas »
« Choisis les matières qu’il y avait au programme du Bac S pour ne te fermer aucune porte d’études »
« Choisis en fonction des profs que tu aimes bien »
etc.
Vous hésitez, certains conseils vous paraissent attrayant mais vous ne les trouvez pas très raisonnables… Ce serait tellement facile si vous aviez des matières préférées ou détestées, dans lesquelles vous êtes très à l’aise ou pas du tout et surtout si le choix n’avait aucun impact sur vos études et votre vie professionnelle.
Et si vous alliez gâcher toute votre vie avec un mauvais choix ?
Alors là, je vous arrête tout de suite.
Inutile d’imaginer ce scénario catastrophe, il n’arrivera pas.
Évidemment, si dans 2 ans vous envisagiez des études scientifiques sans avoir suivi d’enseignements de Maths et Physique, vous auriez un gros problème mais pour réussir dans toutes les autres filières, le choix de vos enseignements de spécialité ne constitue pas un obstacle rédhibitoire (Attention, je suis un peu moins affirmative si vous choisissez un Bac technologique).
Ouf, vous pouvez vous détendre !
…
Je vous sens sceptique et vous entends me dire « Pourquoi me rassurez-vous ? je ne vais pas payer un coaching si cette décision n’a pas d’importance … ».
Et vous auriez raison.
Mais en même temps, vous êtes toujours effrayé à l’idée de vous tromper.
Comment choisir vos enseignements de spécialité ou votre Bac technologique ?
Un seul mot d’ordre : pensez utile !
Réfléchissez à quoi servent ces enseignements (non, pas à vous torturer J), et visualisez les horizons temporels suivants :
- À court terme : votre réussite au Bac.
Mais pas seulement.
Vous avez sûrement déjà conscience que votre dossier de première et de terminale doit être le meilleur possible pour être admis sans soucis dans les écoles que vous viserez.
- À moyen terme : vos études supérieures.
Vous l’avez déjà compris : pour les filières d’études scientifiques les prérequis scientifiques ne sont pas négociables.
Par ailleurs, on ne va pas se mentir, un Bac technologique ne vous permettra pas d’intégrer toutes les écoles. Pour autant, si vous en sortez avec un (très) bon dossier, vous aurez plus de chance d’y être admis qu’avec un dossier moyen (ou mauvais) de bac général.
- À long terme : votre métier.
Le bruit court que pour exercer un métier il faut l’avoir appris et que pour l’apprendre il faut suivre des études.
Même si c’est caricatural…
…c’est vrai.
En réalité, vous voyez que tout vous ramène à la réussite de vos études supérieures.
Du coup, quels choix de spécialités vont garantir ce succès ?
Personnellement, pour répondre à cette question, je considèrerai 4 critères :
1. L’excellence :
Certaines Grandes Écoles (IEP, Grandes Business School, etc.) recrutent uniquement les élèves qui présentent les meilleurs dossiers sans se soucier de leurs prérequis.
Dans ce cas, la meilleure stratégie est de choisir judicieusement parmi les enseignements de spécialité qui vous plaisent/motivent, ceux dans lesquels vous êtes le (la) plus fort(e) et qui vous garantiront un (très) bon dossier (analysez les coefficients de chaque matière pour affiner ce choix).
2. Les impératifs :
Vous l’avez vu, étudier les sciences sans un bagage mathématique solide peut s’avérer compliqué voire impossible.
Seulement voilà, autant vous aimeriez bien être ingénieur plus tard (pour imaginer les transports du futur, nourrir la planète sans eau, dépolluer les océans, construire des bâtiments intelligents, etc.), autant les maths et la physique, pff…
Deux solutions : vous acheter beaucoup de courage au risque que votre dossier s’en ressente ou bien, opter pour un bac technologique (STI2D, STL, STAV) dans lequel vous investir à fond pour récolter de bonnes notes. Vous êtes bien conscient que, dans les 2 cas, vous ne pourrez pas intégrer toutes les écoles, mais ça se tente.
Si au contraire, les Maths, Physique, Chimie, SVT sont déjà vos meilleures matières, tout va bien !
3. La clairvoyance
Inutile de sortir votre boule de cristal pour deviner que vous maximiserez vos chances de réussite au concours d’entrée puis dans vos études supérieures en choisissant les matières qui, sans être des prérequis, sont néanmoins largement dominantes dans lesdites études (Humanité, littérature, Philosophie pour des études de lettre, SVT pour des études de bio/médecine ou de vétérinaire, Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques pour les études correspondantes dans les IEP, l’École du Louvre, les université, etc. ou encore Art pour les écoles d’Art et de Design, etc.).
4. Le plaisir
Et si vous choisissiez ce qui vous fait envie ?
Là encore, je vous entends souligner « Mais vous aviez dit qu’il fallait penser utile » …
Oui, mais certaines formations du supérieur sont très transversales, sans parler des métiers, et dans ce cas, le choix de vos spécialités est fort peu important, donc autant apprendre avec plaisir. Ainsi choisir « SVT, Humanité-littérature-Philosophie, Langues » pour intégrer la fac de psycho a du sens si ce sont vos matières préférées, comme le serait « Maths, SES, Humanité-… », etc. Ce dernier triplet est également pertinent pour des études de Business au sens large (économie, gestion, marketing/vente, communication, management, stratégie, etc.), tout autant qu’un Bac STMG si vous ne voulez/pouvez pas passer par un Bac général.
Vous voyez, les combinaisons sont infinies.
Tout cela étant posé, vous songez peut-être que viser l’excellence ou le plaisir d’apprendre sont des idées fort séduisantes mais que la sagesse recommanderait plutôt de choisir des prérequis ou tout du moins des matières utiles pour la suite.
Du coup, la panique vous gagne à nouveau : vous sentez bien que vous devez raisonner en partant du but (les métiers), pour en déduire les études supérieures puis les enseignements de spécialité ou la spécialité de Bac technologique utiles.
Angoisse sidérale.
Est-ce la seule solution ?
Oui et non.
J’explique.
L’avenir se décide-il vraiment en seconde ?
4 obstacles vous bloquent :
- Vous ne savez pas ce qui se cache derrière un nom de métier :
Vous vous représentez plus ou moins une partie des activités de votre boulanger, dentiste, prof de maths, chauffeur de bus, ou coiffeur, vous imaginez vaguement le quotidien d’un maçon ou d’un pompier mais vous ignorez totalement comment un expert-comptable, un community manager, un ergothérapeute, un avocat d’affaire ou encore un responsable de ressources humaines, occupent leurs journées.
- Vous ignorez quels métiers vous plairaient :
Vous vous doutez bien qu’adorer le sport et remporter des compétitions est insuffisant pour garantir que vous aimerez être professeur d’EPS. En revanche, si en plus, vous
- aimez organiser des activités sportives et expliquer à des enfants/ados leurs enjeux, règles, techniques, stratégies,
- êtes sensible aux questions de santé et de sécurité,
- savez vous montrer attentif(ve) à ceux qui rencontrent des difficultés, les encourager et les aider à progresser,
- voulez travailler aussi bien en salle qu’à l’extérieur, etc.
alors ce métier pourrait vous plaire.
- Vous craignez de ne pas en être capable :
C’est sans doute la croyance qui vous freine le plus.
Vous percevez aisément qu’il suffit de vous renseigner pour connaitre les métiers.
Vous prenez conscience que réfléchir à vos centres d’intérêts, à vos valeurs et à vos forces vous permettra de vérifier que certains métiers vous plairont.
Mais quand il s’agit de savoir si vous serez capable de les exercer ou de réussir les examens pour y arriver vous hésitez voire vous ne l’envisagez même pas.
Pourquoi ?
Soyons lucide, nous ne sommes pas tous égaux : les grands artistes/sportifs ont souvent un peu de talent au départ, certains habitants de la planète DYS (dyslexiques, dysorthographiques, etc.) éprouvent de plus ou moins grosses difficultés d’apprentissage (ils en sont d’autant plus méritants), nous n’avons pas tous « la bosse des maths », etc.
Mais si vous choisissez des métiers/études qui vous plaisent et pour lesquels vous avez quelques aptitudes, vous avez toutes les chances de réussir, à condition de travailler bien sûr, ce n’est pas magique…
- Vous pensez que vos goûts vont changer et vous redoutez des choix que vous pourriez regretter :
Le risque existe.
Vous êtes très jeune, votre personnalité est en cours de construction, vos intérêts sont en constante mutation (vous vous rappelez quand vous étiez passionné par les dinosaures 🙂 ).
Parfois il vous semble que rien n’a d’intérêt à part les jeux vidéo et vos amis. Et pourtant ce « rien » (jeux de stratégie souvent collaboratifs et relations sociales riches) est déjà plein de promesses.
Ou alors, tout vous enthousiasme et un choix quelconque vous semble un cruel renoncement alors qu’un simple tri de vos priorités vous éclairerait.
Alors que faire ?
Choisir dès cette année un métier et le cursus d’études correspondant ?
Franchement ?
Non, c’est trop tôt.
En revanche, commencer à découvrir les métiers qui s’accordent à votre personnalité, vos valeurs et vos goûts est une meilleure idée.
Ne mettez pas la charrue avant les bœufs
Quelle marche suivre ?
Lire toutes les fiches métiers par ordre alphabétique et vous demander à chaque fois s’il vous plairait ?
Sûrement pas : ce serait aussi fastidieux que décourageant.
Non.
Pour démarrer : cernez vos préférences, identifiez vos envies, aptitudes, faiblesses et habitudes, reconnaissez ce qui vous rend motivé, curieux, ambitieux et joyeux.
Ensuite, repérez les métiers ou familles de métiers qui couvrent l’essentiel voire tous vos besoins.
Puis explorez chaque métier/famille. Pour de vrai… Intéressez-vous aux missions, activités, aptitudes et compétences nécessaires, rémunération et conditions de travail, et enfin perspectives d’emploi.
Et enfin, comparez les avantages et inconvénients de chacun pour réduire la liste. Ne gardez pas en tête la possibilité de 90 métiers… Affinez votre tri en examinant rapidement les parcours nécessaires (type d’études, durée, difficulté).
Votre short liste ainsi établie, vous serez alors capable de statuer sur la nature des spécialités que vous devez choisir : celles qui favoriseront l’excellence de votre dossier ou la réussite de vos études supérieures ou encore le plaisir plus immédiat. L’idéal étant la conjugaison des trois évidement…
Besoin d’aide ?
Je peux vous accompagner.
Vous venez ?
Que la force soit avec vous
Je vous propose un coaching en 3 étapes :
1 – Un 1er RdV (3h) vous permet d’identifier les métiers (Ex : Cardiologue) ou les familles de métiers (Ex : Santé) qui vous plairont en fonction de vos talents, de vos goûts et de vos centres d’intérêts. Nous appuyons notre discussion sur un test d’intérêts et pendant toute la séance, je vous interroge, écoute, verbalise, facilite vos réflexions pour cerner vos préférences, et découvrir quels sont les meilleurs métiers pour vous.
2 – Entre les deux RdV, vous découvrez de nouveaux métiers ou élargissez votre représentation de ceux auxquels vous aviez déjà pensé et vous essayez de vous projeter.
3 – Notre 2ème RdV (3h) est découpé en 2 moments :
- Dans un 1er temps, nous discutons de ce qui vous plairait dans chaque métier retenu, comparons les avantages et inconvénient de chacun mais aussi les différents chemins possibles. L’idée étant bien sûr de vous permettre de choisir vos spécialités de 1ère et terminale et d’ouvrir la perspective un peu plus loin. Pour ce faire, je vous encourage à considérer toutes les options avec curiosité pour que vous puissiez décider en confiance
- Dans un second temps, nous partageons nos conclusions avec vos parents et discutons de la meilleure stratégie pour atteindre les différents objectifs.
Lancez-vous !
N’hésitez plus et envisagez l’avenir avec quiétude.
Coaching
Orientation Seconde-
2 RdV (3h chacun)
-
Test + Rapport profil + Liste métiers compatibles
-
Liste spécialités de Bac adéquates
-
Suivi par mail et téléphone illimité pendant et après le coaching
-
Règlement en 1 ou 2 fois sans frais
-
50% de réduction sur un coaching pour choisir vos études lorsque vous serez en terminale
Paiement sécurisé à 100% par :
Oui bien sûr, je serais ravie de dissiper vos craintes.
J’attends votre appel au 06 49 06 23 06 .
Tant que vous voulez !
Je suis à votre entière disposition.
Désolée, mais non.
Je ne sais pas valider votre projet sans faire une analyse complète de votre profil et de vos préférences avec vous.
Ensuite, si vous découvrez que vos goûts, valeurs, personnalité ne sont pas compatibles avec votre idée, nous serons bien obligés de continuer l’exercice et d’explorer les différentes opportunités qui s’offrent à vous.
Et si vos goûts… étaient compatibles, vous ne feriez pas l’économie d’une étude approfondie des caractéristiques du métier pour être sûr(e) de votre choix.
Personnellement, j’en ai testé plusieurs et les descriptions de profils ou les propositions de métiers étaient souvent différentes, donc méfiance…
C’est normal, ils ne s’appuient sur aucun fondement scientifique.
Et attention, ils vont vous proposer une liste de métiers pour lesquels « vous êtes fait » mais comme vous n’aurez pas les clés de lecture si vous n’avez pas au préalable réfléchi à vos intérêts et valeurs vous pourriez être très surpris par les propositions.
Nous n’allons pas les étudier en détail puisque leur lecture ne nous donnera que peu d’indications sur vos goûts et préférences.
Cependant, nous serons obligés d’en tenir compte pour valider la faisabilité de certaines études.
Vos résultats scolaires sont malheureusement une des conditions de votre réussite et ils seront étudiés par les profs chargés d’instruire les dossiers d’admission.
Donc inutile de faire l’autruche…